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Posté le: 03.09.2016, 15:33:21 Sujet du message:
DBR a écrit:
Merci Pharma. Je ne suis pas français, donc je le trouve étonnant que les journalistes français sont soit 100% pour un joueur (comme Tsonga, et maintenant il semble Pouille) ou totalement contre un joueur. C'est très bizarre!
Oui c'est très bizarre, et très injuste aussi.
Mais on aime bien, en France, taper sur nos tennismen, et même nos sportifs en général...
En principe, on ne se rend compte qu'ils étaient vraiment bons qu'une fois qu'ils ont pris leur retraite...
Inscrit le: May 11, 2009 Messages: 2608 Localisation: Alsace
Posté le: 03.09.2016, 16:25:50 Sujet du message:
BigMac a écrit:
DBR a écrit:
Merci Pharma. Je ne suis pas français, donc je le trouve étonnant que les journalistes français sont soit 100% pour un joueur (comme Tsonga, et maintenant il semble Pouille) ou totalement contre un joueur. C'est très bizarre!
Oui c'est très bizarre, et très injuste aussi.
Mais on aime bien, en France, taper sur nos tennismen, et même nos sportifs en général...
En principe, on ne se rend compte qu'ils étaient vraiment bons qu'une fois qu'ils ont pris leur retraite...
Oui malheureusement c'est typique français. Et nos journalistes sont très forts en ce domaine. Franchement j'ai souvent un peu honte !
Battu en finale par Tomas Berdych, le Français se dit rassuré sur son niveau de jeu. Son été pourri est derrière lui.
L'Équipe3 Oct 2016
rasséréné. « La vérité, c’est que je rejoue bien, dit-il. Physiquement, tout est O.K. Mon déplacement est redevenu bon… Je commence à ressembler à quelque chose ! » Gasquet aurait très bien pu s’incliner en deux manches. Mené 7-6, 5-3, il écarta d’abord deux balles de match (grâce à deux aces), avant de profiter d’un trou noir de Berdych, alors que celui-ci servait pour le gain du match.
Il dévala à tombeau ouvert sur la fin de set mais préférait insister sur le bras de fer de la première manche : « C’était quand même un gros premier set. Là, t’es dans le haut niveau. Le mec frappe fort, il met tout le temps la pression, les balles sont plus lourdes et tout va vite. Si tu ne tiens pas sa qualité de balle, tu exploses. Il faut être solide mais surtout réactif. Je suis très content d’avoir pu tenir le rythme du match. Ça prouve que je suis revenu. » (à cause d’une blessure aux abdos survenue à Wimbledon) m’avait fait prendre beaucoup de retard. Mais aujourd’hui (hier) ,je n’ai fait qu’un mauvais jeu, à 2-3 au troisième. Je fais des fautes par précipitation. Sur cette finale, à part deux-trois retours moisis et quelques attaques de coup droit mal négociées, je trouve que c’était un beau match. »
Vu le programme qu’il s’est concocté, ce ne devrait pas être le dernier de la saison : « Normalement, il me reste cinq tournois à jouer (Pékin, Shanghai, Anvers, Bâle, Bercy), dit-il, et je pars sur l’idée de donner le maximum. Pas uniquement en vue de Bercy mais sur chaque tournoi. Je ne suis pas loin d’être à 100 %. »
J’ai repris 15 jours après Bercy. Ça faisait longtemps que je n’avais pas fini et donc repris aussi tôt. D’habitude j’étais soit au Masters, soit remplaçant au Masters donc je devais continuer de m’entraîner. L’avantage c’est que j’ai bien pris le temps de me reposer, de me remettre totalement des petits pépins musculaires pour repartir vite. J’ai choisi Barcelone évidemment pour Sergi (Bruguera, son entraîneur), mais aussi parce qu’il y a de bonnes conditions climatiques. Là-bas, il ne fait pas froid donc je peux bien jouer et bien bouger dehors.
Vous avez commencé à vous entraîner avec Benoît Paire, qui travaille aussi avec Thierry Champion ?
Pas encore. On n’a pas eu l’opportunité de se voir mais on devrait commencer à s’entraîner ensemble justement en Australie, où je n’arriverai pas trop tard normalement. On se connaît bien, c’est un bon joueur qui a des qualités et c’est toujours intéressant de pouvoir s’entraîner avec quelqu’un comme Benoît.
Qu’avez-vous travaillé jusqu’ici et quels sont vos objectifs pour la suite de cette pré-saison ?
On va essayer de se préparer bien pour la suite, notamment physiquement. On a déjà bien travaillé pour éviter de nouvelles blessures. J’ai par exemple fait pas mal de renforcement musculaire au niveau du bas du dos, c’est important car c’est quelque chose qui m’a pas mal gêné ces derniers temps. Il y a encore trois grosses semaines d’entraînement, l’objectif c’est d’être déjà au top pourl’Open d’Australie qui est la première grosse étape de la saison.
Il y a des coups en particulier que vous cherchez à améliorer au vu de vos prestations de 2016 ?
Oui, évidemment. Ce n’est pas parce qu’on est expérimenté et qu’on arrive à un certain âge que l’on ne doit plus se perfectionner. J’essaye évidemment de progresser au service, il faut aussi que je bosse mes retours et bien sûr que je sois plus fort physiquement pour pouvoir tenir la cadence sur la durée.
Vous arrivez à un âge charnière (30 ans) où vous devez gérer un certain déclin physique…
(Il coupe) Ça va il reste du temps ! Pour le moment, je réussis à prendre du plaisir, je me sens bien. Et puis regardez, Wawrinka a un an de plus que moi et il est capable de gagner des tournois du grand chelem, d’enchaîner à gros rythme et à un haut niveau. Je pense vraiment qu’il me reste encore quelques saisons au plus haut niveau. Je dirais trois ou quatre ans…
A Bercy, vous aviez expliqué ce n’est pas à 30 ans que vous alliez commencer à faire des footings…
(Il coupe) Ce que j’ai dit là-bas a été mal interprété. J’ai toujours couru, j’ai toujours fait des joggings pour m’entraîner et je continuerai à le faire jusqu’au bout. Mes propos ont simplement été mal compris.
Il n’y a pas quand même une idée de gestion du calendrier comme ce que peut faire par exemple un Federer, sans pousser trop loin la comparaison comme il est plus âgé encore ?
De toute façon pour pouvoir durer toute une saison à un niveau constant au top, il faut forcément bien négocier son calendrier. Le but, c’est de s’organiser autour des grands chelems, des tournois importants et de la Coupe Davis. Ça tourne toujours autour de ces objectifs. Après, le fait de durer sur une année entière dépend d’autres critères comme le repos et votre niveau de confiance. Plus vous vous sentez bien mentalement, plus c’est facile d’enchaîner les matchs dans la saison.
Vous citez Stanislas Wawrinka et ses victoires en grand chelem. Vous y croyez encore ?
Evidemment, j’ai encore des ambitions pour les grands tournois, pour les grands chelems, pour la Coupe Davis. Roland-Garros est évidemment le plus important pour moi et je suis très content d’avoir atteint les quarts de finale. L’idée c’est d’essayer de faire mieux. Pareil pour l’Open d’Australie, j’ai souvent atteint les 8es de finale sans aller plus loin.
Comment vous l’expliquez ?
Je ne saurais pas le dire, c’est un tournoi que j’aime beaucoup, c’est un tournoi du grand chelem. Je vais essayer de m’y imposer cette année.
Cette saison sera plus axée sur l’individuel ou alors la Coupe Davis reste un objectif ?
Non, non, évidemment que la Coupe Davis reste une source de motivation. Toute l’équipe, tous les leaders sont motivés pour l’année à venir. On a l’équipe pour gagner.
Qu’est-ce qu’il a manqué à la France cette année pour aller plus loin ?
On a manqué de chance avec les blessures de nos cadres au plus mauvais moment, avant la demi-finale contre la Croatie. A partir de là il était difficile de passer en finale.
On vous avait senti très frustré de jouer Cilic en demi-finale de Coupe Davis alors que vous étiez diminué physiquement…
Oui, c’était très dur. Quand tu sais en rentrant sur le terrain que tu n’es pas à ton meilleur niveau physiquement, c’est forcément compliqué dans la tête, surtout contre un joueur comme Cilic qui jouait à un tel niveau. Ces matchs-là, tu as envie d’être à 100 % pour les jouer. C’était d’autant plus frustrant que l’enjeu était important. Il y avait quand même une finale de Coupe Davis à la clé derrière…
Vous avez parlé avec Yannick Noah de l’année prochaine ?
Oui, on a eu l’occasion de discuter. Il en est ressorti que toute l’équipe y compris les leaders est vraiment à disposition et motivés pour essayer de faire mieux que cette année et si possible s’imposer. C’est le but, de toute façon.
Inscrit le: Mar 30, 2009 Messages: 730 Localisation: ile de la Réunion
Posté le: 28.12.2016, 06:03:58 Sujet du message:
quelqu'un peut-il mettre en ligne l'article paru hier dans le Midi Libre avec une interview de Richard ? L'Equipe en reprend une partie je crois.
Merci
quelqu'un peut-il mettre en ligne l'article paru hier dans le Midi Libre avec une interview de Richard ? L'Equipe en reprend une partie je crois.
Merci
Un grand merci à Natalie sur twitter - merci beaucoup @nataliepastor7 !
Opéré de l'appendicite aux États-Unis le 8 mars, Richard Gasquet a repris en douceur l'entraînement cette semaine sur terre battue. Alors que tout allait bien et qu'il se réjouissait d'une bonne séance d'entraînement sur les courts californiens, il a senti de violentes douleurs au ventre dans la nuit et s'est retrouvé aux urgences d'Indian Wells pour finir sur la table d'opération avec six jours d'hospitalisation *. De retour en Europe, il récupère progressivement de sa première opération et anesthésie générale, mais ne sollicite pas encore beaucoup ses abdominaux. S'il n'a rien perdu de ses sensations sur terre, il ne sait pas encore comment va réagir son physique quand les doses vont augmenter et qu'il devra servir. « S'il peut faire dix bons jours d'entraînement, on peut espérer reprendre à Monte-Carlo, sinon ce sera Barcelone », estime son entraîneur,Thierry Champion, qui est resté au chevet de son protégé aux États-Unis. Avec tous les soucis qui ont émaillé son quotidien ces dernières années, le Biterrois ne prendra pas de risques et attendra d'être en pleine possession de ses moyens pour reprendre la compétition.
* Je pense que l'équipe a peut-etre fait une erreur dans cet article. Selon l'information à l'époque, Richard n'a pas passé six jours à l'hôpital. C'était plus comme 2 jours, ce qui est tout à fait normal après ce genre de chirurgie. (sans complications)
Inscrit le: Mar 15, 2007 Messages: 4001 Localisation: paris
Posté le: 03.04.2017, 09:15:19 Sujet du message:
Quand on reprend ce topic, et qu'on voit 3 messages plus bas, que son souhait était de "faire une saison complète", et qu'il risque en fait de rater les 3 premiers masters 1000 de l'année, ça fout les b...
Rater 3 masters 1000 sur 9, soit déjà un 1/3 des opportunités de (gros) points, et trainer déjà deux "0" dans son total, c'est bien handicapant pour le classement.
Bon espérons qu'il n'aura plus de gros pépins physiques cette année et qu'il enchaine une bonne saison sur terre puis sur gazon.
Allez Richard !
Inscrit le: May 11, 2009 Messages: 2608 Localisation: Alsace
Posté le: 04.04.2017, 09:46:46 Sujet du message:
TheNewBlood a écrit:
- Rater les 3 premiers masters 1000 , c' est pas encore fait . Richard est toujours pressenti pour jouer à Monte Carlo .
S'il peut reprendre à MC cela sera en douceur. Pas vraiment pour aller en finale Juste avoir de bonnes sensations, reprendre la compétition et passer si possible les 1er et le 2ème tours. Il ne faut pas aller trop vite.
-C ' est sur que la finale , c' est un objectif très difficile à atteindre . Mais après tout est possible . On a déjà vu des joueurs à cour de compétition se mettre à très bien jouer . Pourquoi ce ne serait pas le cas de Richard ? Cette coupure forcée lui aura peut être fait du bien ...
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Juste avoir de bonnes sensations, reprendre la compétition et passer si possible les 1er et le 2ème tours. Il ne faut pas aller trop vite.