Le Coq Sportif a dévoilé mardi le maillot dessiné pour Richard Gasquet, son ambassadeur, pour Roland-Garros. Le numéro 10 mondial portera un polo bleu-blanc-rouge travaillé en «colorblock». Ce maillot à la coupe athlétique et au design simple mais moderne a été conçu dans les ateliers de Romilly-sur-Seine, dans l'Aube. «Porte-parole de l’élégance à la française sur les courts» selon la marque, Richard Gasquet est paré pour la quinzaine parisienne.
Oh my gosh.... Un Roland Garros sans Roger...! Les larmes m'en montent presqu'aux yeux. Première depuis 1999 qu'un Grand Chelem se déroule sans le maître... Ça fait quelque chose quand même ! Heureusement que Richie est la lui ! Je pourrai au moins me concentrer totalement sur Richard ! ^^
Croisons les doigts pour que son tableau soit bon et qu'il joue le feu pour nous faire un beau voire très beau tournoi !
Décontracté, souriant, lors d'une visite au Coq sportif, Richard Gasquet n'en était pas moins attentif aux secrets de fabrication de son équipementier. L'occasion de faire le point sur sa préparation à quelques jours du début de Roland-Garros. Malgré quelques pépins physiques, il réalise un début de saison encourageant sur terre battue (3e tour à Madrid, puis à Rome). Une montée en puissance attendue pour la quinzaine parisienne, forcément particulière dans la saison. En effet, le Français de 29 ans, actuellement classé 10e à l'ATP, n'a jamais franchi les 8es de finale Porte d'Auteuil. Le tournoi lui tient pourtant à cœur, et il l'entamera lundi avec de l'ambition : celle d'aller aussi loin qu'il a pu le faire par le passé à Wimbledon (demi-finale en 2007 et 2015) ou à l'US Open (demi-finale en 2013). Ses objectifs à Roland-Garros, sa préparation, son regard sur la Coupe Davis… Le Biterrois a accepté d'aborder tous ces sujets avec Le Point.fr. Morceaux choisis.
Le Point.fr : Richard Gasquet, comment vous sentez-vous à quelques jours du début du tournoi ?
Richard Gasquet : Franchement, pas mal ! Les deux dernières semaines, j'ai pu jouer à 100 %, même si j'ai perdu deux fois face à un bon joueur (face à Kei Nishikori à Madrid, puis à Rome, les deux fois en 8e de finale, NDLR). J'ai pu jouer 6 matches sur terre battue, donc le rythme est là. C'est ce qu'il faut pour faire un bon Roland-Garros. Je suis déjà arrivé mieux, mais je suis déjà arrivé moins bien. Tout est possible. Je suis plutôt confiant pour la suite.
Comment jugez-vous votre début de saison sur terre ?
Je n'ai pas eu de beaucoup de réussite à Monaco (battu dès le 2e tour par Lucas Pouille, NDLR). Ensuite, j'ai eu 9 jours sans pouvoir m'entraîner et je me suis retrouvé un peu à court de compétitions. Ce qui ne m'a pas empêché de gagner quelques matches, à Rome notamment. Mais je suis prêt physiquement à jouer en cinq sets. Il n'y a pas de douleur, pas de blessure, c'est le plus important aujourd'hui. L'an passé, je n'étais pas mieux quand je suis arrivé à Wimbledon et j'ai réussi à atteindre la demi-finale.
Quelles sont les spécificités de la préparation sur terre battue ?
C'est d'abord le physique. Tu peux jouer cinq sets, les balles reviennent plus, il faut travailler, avec des échanges souvent de plus de dix coups. Alors que sur les autres surfaces, Wimbledon ou l'US Open, c'est beaucoup plus rapide, en quatre ou cinq coups. Donc, le physique entre plus en ligne de compte à Roland. Ce sont de vrais combats, des matches très durs, très longs. Il faut être prêt à les endurer. Avoir de la patience. Frapper beaucoup de balles. Se préparer en faisant des journées sur le court, des sessions de trois ou quatre heures, en augmentant le rythme petit à petit.
Vous avez réalisé vos meilleures performances en grand chelem à Wimbledon, sur une surface, l'herbe, qui n'est pas forcément celle privilégiée par la formation et le tennis français. Comment l'expliquez-vous ?
Il n'y a pas vraiment d'explication. C'est vrai que j'ai réussi à faire de bons tournois à Wimbledon. J'ai eu moins de chance à Roland. J'ai souvent fait une 8e de finale, j'ai perdu contre Djokovic, Murray, Wawrinka... En faisant chaque fois de gros matches, mais sans réussir à l'emporter. J'aime bien jouer sur herbe, mais aussi sur terre battue. Je pense que c'est plus une question de cap à franchir, et j'espère que ce sera le cas cette année.
Quel sera votre objectif à Roland-Garros cette année ?
Atteindre les quarts de finale. C'est une ambition personnelle, après autant de huitièmes de finale… Arriver en quart sera un premier objectif et après, tout est possible, le tableau peut aussi s'ouvrir. Mais passer les huitièmes sera un premier palier important.
La pression du joueur français à Roland-Garros, mythe ou réalité, selon vous ?
C'est une réalité, oui, car c'est toujours une forme de pression de jouer à Paris, devant autant de monde, c'est un tournoi important où tu as à cœur de bien faire, car je place Roland-Garros et la Coupe Davis devant les autres tournois aujourd'hui. Mais c'est quand même assez fabuleux de pouvoir jouer devant un public qui te supporte du début à la fin, avec des connaisseurs en tribunes. Je sais la chance que j'ai de pouvoir vivre ça. J'ai l'expérience, ce n'est pas le premier Roland-Garros que je joue, mais il y a toujours une énorme envie de bien faire. Il faut essayer de transformer tout ça en une pression positive.
Qui faut-il éviter à tout prix cette année ?
Quand tu vas loin, tu as forcément les meilleurs du monde à jouer, que ce soit Nadal, Federer, Djokovic ou Murray. Pour aller loin dans le tableau, il faut les battre, une chose que je n'ai pas réussie jusqu'à présent.
La France n'a plus gagné la Coupe Davis depuis 2001. Que manque-t-il à votre génération ?
Il y a eu deux finales (perdues en Serbie, en 2010, puis face à la Suisse, en 2014, NDLR) perdues devant Djokovic, puis Federer-Wawrinka, qui étaient plus forts. On espère que 2016 sera notre année. Il y a eu des déclics, des caps qu'on a pas forcément réussi à franchir, même si on n'était pas loin à chaque fois, mais il a toujours manqué un petit truc.
Au fur et à mesure des campagnes, vous parvenez à cibler ce « petit truc » qui manque ?
C'est ce match à gagner contre un gros, l'an passé contre Murray, et face à Federer, Wawrinka ou Djokovic avant lui. Ce très gros match qu'on ne passe pas et qui fait gagner la Coupe Davis, ou un double qu'on perd… On a souvent eu des tableaux difficiles avec les meilleurs joueurs du monde. Sur les finales qu'on a jouées, on était loin d'être favoris ! Face à la Suisse, ça aurait été un exploit de gagner face à une équipe pareille, peut-être la meilleure de tous les temps, avec le meilleur joueur de l'histoire et un autre qui allait gagner Roland-Garros quelques mois plus tard… Or, ce sont ces gros matches qui font la différence pour un titre comme celui-là.
Quel est l'apport de Yannick Noah depuis son arrivée ?
L'équipe a beaucoup de respect pour lui avec tout ce qu'il a réalisé. On apprécie tous d'être avec lui. Il dit les choses, et ça se passe extrêmement bien. C'est lui le capitaine, les joueurs le suivent et l'écoutent. Il a une autorité et un charisme naturels. C'est ça qui est le plus impressionnant par rapport aux autres capitaines que j'ai pu côtoyer. C'est un personnage hors norme, et vivre une campagne avec lui, c'est fabuleux. Il a toujours senti quel joueur il fallait mettre selon le contexte, des sensations justes. À lui de nous faire passer ce déclic, ces fameux gros matches qu'on n'a pas pu réussir, ce supplément d'âme et de grandeur qui nous a manqué pour gagner la Coupe Davis. C'est lui la personne adéquate.
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Posté le: 20.05.2016, 11:25:18 Sujet du message:
Et Richard qui tombe contre Bellucci.... ben voyons ! comme toujours c'est Richard qui a le 1er tour le plus difficile parmi les têtes de série françaises
Pierre Hugues Herbert ( non tête de série ) se farcit A. Zverev ! Voilà les 2 joueurs français qui n'ont pas de chance !
Ca commence bien Le seul avantage est que Richard devra être dans le tournoi TOUT DE SUITE ! Pas de temps d'acclimatation ni d'attente !
Dernière édition par mimie67 le 20.05.2016, 11:57:40; édité 1 fois
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