Pourquoi Richard Gasquet en a-t-il tant bavé ce mercredi - jusqu’à devoir sauver deux balles de match - pour mater Jordan Thompson (19 ans, 321e) lors de son match exhibition à Kooyong (7-5, 3-6, 7-6) ? Un peu parce que le jeune Australien n’est ni manchot en revers ni au service. Mais surtout parce que le Français n’a toujours pas récupéré de la lésion intercostale qui l’avait déjà tant handicapé à Doha…
«Ça fait vraiment très mal, disait-il après son match, avec un rictus qui n’avait vraiment rien de rassurant pour l’avenir à court terme. Aujourd’hui, je ne suis pas prêt pour un match en cinq sets. J’ai eu la même chose de l’autre côté en 2010, au Queen’s, et j’avais dû arrêter six semaines. Et là, ça fait deux semaines que je traîne ça. Ce que je sais, c’est que je ne vais rien faire de monstrueux dans cet Open d’Australie. Et ça, c’est chiant…»
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Posté le: 08.01.2014, 15:51:20 Sujet du message:
Il a aussi dit "j'ai beaucoup moins de douleurs qu'à Doha"...
Il n'est pas sûr d'arriver à 100% pour son premier tour en Australie, mais selon lui, ça serait "sa première victoire".
Il reste encore 5 jours avant le début de l'Open d'Australie, croisons les doigts...
P.S : Je vais créer un topic Open d'Australie, où l'on pourra continuer cette discussion !
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Posté le: 13.01.2014, 14:36:16 Sujet du message:
Gasquet assure l'essentiel
On appelle ça le tennis-réalisme. Sans réelle assurance sur son physique après sa lésion inter-costale, Richard Gasquet a tenter de gérer au mieux son match face à son compatriote David Guez, qui s’était qualifié pour le grand tableau (7-5, 6-4, 6-1). Attentiste, il s’est d’abord contenté de renvoyer la balle pour capitaliser sur les erreurs de son adversaire moins habitué que lui à ce genre d’événement. Breaké deux fois dans le premier set, Gasquet a fini par empocher au courage une manche traversée de longs rallyes. Encore breaké au début de la deuxième manche, le n°9 mondial s’est rattrapé sur une série de quatorze points gagnés sur quinze.
A 5-4 pour Gasquet, Guez capitulait sur un jeu très fébrile. C’en était fini des espoirs de l’outsider. Enfin libéré, le n°1 français lâchait enfin les chevaux pour filer en 1h53 au tour suivant. Sans forcer au service (le plus rapide était kilométré à 186km/h), il réussissait quand même 12 aces. Réaliste, vraiment. «Je n’ai pas eu mal et c’est important, se rassurait le Biterrois après le match. Je manque de rythme, j’arrive sans vraiment de repères, mais je ne suis pas toujours à 100%, je sens que tennistiquement, ça peut être mieux. Mais petit à petit je peux tout retrouver, et on ne sait jamais ce qu’il peut se passer.»
«Je manque de rythme, j'arrive sans vraiment de repères» «Richard, il est toujours poussif en début de Grand Chelem, analysait David Guez. Là, je ne l’ai pas trouvé spécialement gêné au service. Pour mon jeu, il a un style qui ne me convient pas. C’est cotonneux, il y a du slice, tu sens que tu peux attaquer mais il défend vraiment bien. Mais ça ne m’aurait pas déplu de prendre un petit set. J’ai le break au premier, je mène 0-40 à 4-4 au deuxième… J’ai quelques regrets mais je ne me fais vraiment pas de soucis pour Richard pour la suite.»
C'est faux, le service le plus rapide de Richard était à 197 km/h, on pourrait savoir si l'on aurait vraiment regardé le match ou consulté le site de l'Open d'Australie pour les stats.
J'étais tellement enervée que me suis inscrite sur le site de l'Equipe est j'ai posté la correction. Mais ils n'ont pas publié mon messsage. Ca, c'est vraiment la censure.
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Posté le: 14.01.2014, 12:01:14 Sujet du message:
T'inquiète pas Puschkin, hier l'Equipe n'avait la tête quà la remise du ballon d'or. Le reste ne les intéressait absolument pas. Ils étaient tous tournés vers un certain joueur de foot français, bien leur en a pris
Alors la vitesse du service de Richard....ils n'ont même pas regardé ! et rectifier l'erreur... ils s'en fichent
Inscrit le: Mar 15, 2007 Messages: 4001 Localisation: paris
Posté le: 27.01.2014, 19:21:16 Sujet du message:
Mats Wilander, après la finale Wawrinka - Nadal :
"C'est un beau message que Stan vient d'envoyer à Tsonga, Monfils, Berdych, Gasquet et Compagnie : "les gars, la porte est ouverte ! Regardez d'où je viens! J'étais derrière vous il y a un an ! A 28 ans, j'ai fait le grand saut !".
A noter aussi la déclaration de Toni Nadal :
"Le 1er set de Wawrinka a été incroyable. Il était au-dessus. Même si Rafa n'avait pas eu son problème, pas sûr que nous ayons pu gagner un set".
Mats Wilander, après la finale Wawrinka - Nadal :
"C'est un beau message que Stan vient d'envoyer à Tsonga, Monfils, Berdych, Gasquet et Compagnie : "les gars, la porte est ouverte ! Regardez d'où je viens! J'étais derrière vous il y a un an ! A 28 ans, j'ai fait le grand saut !".
Wilander a aussi dit........ :"vous avez vu la qualité du premier set de Stan ! Quand Tsonga, Berdych ou Gasquet jouent à leur meilleur niveau, ils n'atteignent pas le meilleur niveau de Stan. Il a un éventail de coups supérieur : il peut slicer en revers, le lifter énormément, le jouer court croisé, long de ligne... Il peut servir 4 ou 5 heures à 210 km/h. Il peut créer de la puissance des deux côtés, même quand il est loin. Ca le rend super imprévisible....."
Inscrit le: Feb 01, 2006 Messages: 5146 Localisation: Vienne, Autriche
Posté le: 27.01.2014, 21:24:36 Sujet du message:
delauney60 a écrit:
Wilander a aussi dit........ :"vous avez vu la qualité du premier set de Stan ! Quand Tsonga, Berdych ou Gasquet jouent à leur meilleur niveau, ils n'atteignent pas le meilleur niveau de Stan. Il a un éventail de coups supérieur : il peut slicer en revers, le lifter énormément, le jouer court croisé, long de ligne... Il peut servir 4 ou 5 heures à 210 km/h. Il peut créer de la puissance des deux côtés, même quand il est loin. Ca le rend super imprévisible....."
Rien de nouveau, Wilander a toujours hurlé avec les loups, par le passé, c'était Federer, puis Nadal, puis Djokovic, l'année dernière encore Nadal, maintenant c'est Wawrinka.
Inscrit le: Mar 15, 2007 Messages: 4001 Localisation: paris
Posté le: 27.01.2014, 22:27:06 Sujet du message:
delauney60 a écrit:
Wilander a aussi dit........ :"vous avez vu la qualité du premier set de Stan ! Quand Tsonga, Berdych ou Gasquet jouent à leur meilleur niveau, ils n'atteignent pas le meilleur niveau de Stan. Il a un éventail de coups supérieur : il peut slicer en revers, le lifter énormément, le jouer court croisé, long de ligne... Il peut servir 4 ou 5 heures à 210 km/h. Il peut créer de la puissance des deux côtés, même quand il est loin. Ca le rend super imprévisible....."
Comme tu t'en doutes, je suis beaucoup moins d'accord avec ce passage !!
Le slice de revers de Richard me semble meilleur que celui de Wawrinka. De même, le lift et les revers courts croisés sont mieux maitrisés chez Richard.
On voit souvent Gasquet jouer des revers très courts croisés pour sortir du terrain avant d'accélérer long de ligne.
Wawrinka le fait beaucoup moins (il l'a très peu fait contre Nadal) pour la simple et bonne raison qu'étant plus puissant, il a moins besoin de "travailler son point" que Gasquet. Mais dans la maîtrise du court croisé lifté, Richard me semble bien au-dessus.
En revanche, je suis d'accord sur le service : Stan sert plus fort plus longtemps.
Quant à tirer des coups imprévisibles même loin de la ligne, là aussi, on ne fait pas mieux que Gasquet (seul Nadal peut sortir des coups de fou même loin de sa ligne comme Richard).
Bref, Gasquet à son meilleur me semble aussi bon que Wawrinka à son meilleur, c'est d'ailleurs ce qu'on avait constaté à Roland ! (pour ceux qui l'auraient déjà oublié !)
Inscrit le: Feb 01, 2006 Messages: 5146 Localisation: Vienne, Autriche
Posté le: 06.02.2014, 07:14:05 Sujet du message:
Le tenant du titre entre en compétition jeudi 6 février face à Paul-Henri Mathieu. Dans notre entretien, le Sérignanais évoque ses espoirs et se débuts avec Sergi Bruguera. Son objectif de la saison : "Rester dans le top 10".
Est-ce un plaisir particulier de retrouver sa région et l’Open Sud de France ?
Oui, c’est très sympa. Il y a eu de bons souvenirs, ici, l’an passé. C’est bien de revenir et d’essayer de gagner à nouveau le tournoi.
En avez-vous fini avec les douleurs intercostales qui ont un peu pourri votre tout début de saison ?
Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive. Ce n’est pas mortel. Mais maintenant, ça va. Même si chacun a son lot de blessures, j’espère que je n’en aurai plus d’autres par la suite.
Ce sont vos premiers entraînements avec Sergi Bruguera. Quelles sont vos impressions ?
Il y a toujours un peu d’excitation. C’est bien de changer de discours. C’est différent. Je suis convaincu qu’on va bien travailler ensemble.
Avez-vous déjà défini des axes de travail ?
Non, on va voir. Là, c’est une semaine de découverte. On verra petit à petit. Mais je sais qu’on a la même vision.
Comment allez-vous vous organiser avec Sébastien Grosjean ?
Ce sera comme l’an passé, avec Riccardo (Piatti). Ils me suivront à tour de rôle sur les tournois.
Vous êtes-vous fixés des objectifs précis pour 2014 ?
Ce sera d’essayer de rester dans les dix premiers mondiaux, de refaire si possible un Masters, de bien jouer en Grand Chelem et à Roland-Garros. Et puis il y a la Coupe Davis, aussi.
Justement, êtes-vous satisfait de votre expérience en double avec Jo-Wilfried Tsonga pour ce premier tour ?
Oui. On savait qu’on pouvait bien jouer ensemble. Encore fallait-il le montrer sur des matches importants. Là, c’est vrai, on a réussi à faire un bon match. C’est intéressant pour la suite mais il y a beaucoup de combinaisons possibles, avec Julien (Benneteau), Michaël (Llodra).... On a en tout cas montré qu’on avait une belle équipe.
Avec Jo, cela ne nécessite-t-il pas quelques réglages, tout de même ?
Je ne crois pas. Je trouve qu’on joue bien. Même si c’est toujours mieux de jouer le plus possible ensemble, je suis convaincu que lors des matchs importants, ça se passera bien, aussi.
Vous passez de la terre battue de Mouilleron-le-Captif au dur de Montpellier. Cela vous pose-t-il un problème ?
On passe ici sur une surface rapide. Il faut mieux servir, mieux retourner. Il y a moins d’échanges et il faut être plus offensif. L’ajustement est totalement différent. L’adaptation est toujours un peu difficile au premier tour. Mais je ne joue que jeudi. J’ai le temps de m’adapter.
Vous regrettez la perspective de ne pas pouvoir vous mesurer à Stanislas Wawrinka, ici ?
Encore aurait-il fallu que nous arrivions tous les deux en finale ! Non, ça m’est un peu égal. C’est un très beau joueur et c’est dommage qu’il ne soit pas venu, c’est certain. Après, la revanche (du 8e de finale perdu en cinq sets à Roland-Garros, l’an passé, NDLR), elle arrivera un jour. Je n’en rêvais pas particulièrement à Montpellier.
Du coup, son absence vous replace en première ligne...
Oui, j’ai le statut de favori. Je vais essayer de gagner à nouveau le tournoi. Mais ça ne sera pas facile. Déjà, le premier tour est dangereux. Il faudra que je méfie de Paul-Henri Mathieu. Je le connais très bien. Il frappe fort et n’est pas simple à jouer.
Je copie/colle l'interview de Sergi posté par TC dans le forum anglais
Bruguera: "Faire de Richard un meilleur joueur"
Pour Richard Gasquet, l’heure est venue de démarrer une nouvelle étape de sa carrière. A Montpellier, le Biterrois entame officiellement cette semaine sa collaboration avec son nouveau coach, Sergi Bruguera. L’Espagnol nous livre, en exclusivité, ses premières impressions sur son nouvel élève. Entretien.
Question : Comment est née l’idée de cette collaboration avec Richard Gasquet?
Sergi Bruguera: C’est Sébastien Grosjean qui a fait toutes les démarches. Il m’a d’abord contacté pour me parler du projet et j’ai ensuite pris rendez-vous avec Richard pour que nous puissions nous rencontrer.
Q. Que vous a dit Sébastien Grosjean pour vous convaincre ?
S.B : Il n’a pas eu à le faire (sourire). La simple idée de travailler avec Richard me plaisait déjà beaucoup.
Q. Vous n’avez pas voyagé aux côtés de Richard sur les premiers tournois mais vous avez bien évidemment suivi ses résultats. Que retenez-vous de ce début de saison ?
S.B : Il n’a pas eu de chance. Il s’est blessé au niveau des côtes dès son arrivée à Doha et a dû rester 10 jours sans pouvoir s’entraîner. Ce n’est pas vraiment la préparation rêvée pour entamer une nouvelle saison. Mais pour quelqu’un qui est resté à l’arrêt pendant plus d’une semaine, il n’a pas fait un mauvais parcours en Australie. Il a réussi à passer deux tours avant de perdre un match accroché contre Robredo. Je pense sincèrement que s’il n’avait pas été blessé, il serait allé beaucoup plus loin car il joue vraiment bien.
Q. Richard a dit manquer de compétition début le début de sa saison et attendre le déclic qui pourrait enfin faire la différence. Ces deux points apportés en Coupe Davis face à l’Australie peuvent-ils constituer ce fameux déclic?
S.B : La règle numéro 1 pour tout joueur c’est de ne pas rester sur ses acquis. C’est déjà très bien d’être numéro 9 mondial mais pour pouvoir progresser, il faut aller chercher plus loin. Il y a toujours moyen de faire plus. Tout le monde peut travailler plus, tout le monde a une marge de progression.
Q. Vous entamez cette semaine à Montpellier votre première semaine tous les deux…
S.B : Oui. (sourire)
Q. Quelles sont vos premières impressions?
S.B : Bien. Nous nous entendons très bien. Richard est quelqu’un de très agréable et de très discret, c’est très facile de parler avec quelqu’un comme lui. Tout se passe pour le mieux. Je l’ai trouvé très bien dès notre première rencontre à vrai dire. J’espère qu’il pense pareil de moi (rires).
Q. On a souvent entendu Richard complimenter le système de formation espagnol en comparaison au système français. La différence entre les deux est-elle vraiment aussi significative ?
S.B : Je ne sais pas. Peut-être qu’en France on attache plus d’importance à la technique. En Espagne, c’est plus l’esprit de compétition que l’on essaye d’enseigner aux joueurs. Le plus important c’est de gagner, pas la manière de le faire. Si on joue mal, on joue mal. Le travail que nous faisons se situe principalement au niveau mental, car la compétition c’est avant tout une histoire de mental. Bien entendu, nous travaillons aussi la technique mais je pense que c’est avant tout le travail mental qui prime chez nous.
Q. On a notamment pu se rendre compte de l’importance de cet aspect mental avec Stanislas Wawrinka. Lui qui disait ne pas se voir remporter un grand chelem a pourtant remporté le titre en Australie. Richard peut-il un jour prétendre à une victoire comme celle-ci ?
S.B : Je pense qu’il peut y arriver. Il a la motivation et le jeu pour. Bien entendu il faudra travailler dur mais s’il y a bien un joueur qui a la possibilité de le faire, c’est Richard. C’est difficile quand on voit des Nadal ou Djokovic dominer le circuit mais Richard a les armes pour y arriver.
Q. Avez-vous déjà établi votre calendrier pour la suite de la saison?
S.B : Pour l’instant, je vais suivre Richard sur tous les tournois indoor. Sébastien (Grosjean) prendra la relève pour Indian Wells et Miami et ensuite je m’occuperai de toute la saison sur terre battue.
Q. Quels sont vos objectifs pour cette année ?
S.B : Pour moi l’important c’est de faire de Richard un meilleur joueur. Je ne nous fixe pas d’objectif de classement. Nous allons travailler dur, faire de notre mieux et voir où tout cela nous mène.
Q. Vous faites partie de ses nombreuses légendes qui prennent aujourd’hui le parti de revenir sur le circuit pour coacher les meilleurs joueurs actuels. Quel regard portez-vous sur cette nouvelle tendance ?
S.B : C’est une très bonne chose. Toutes ces personnalités ont déjà fait tellement pour le tennis, ils connaissent parfaitement le jeu, il est évident qu’ils peuvent apporter un plus aux joueurs. Ils ont déjà vécu des situations difficiles, savent comment les gérer et savent ce qu’il faut faire pour arriver au plus haut niveau, chose qui n’est pas donnée à tout le monde.
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